
Oui oui, il y a plein de polémiques, au point de ne plus savoir qu’en penser (bonjour la dissonance cognitive), maintenant il s’avère que pas mal de toubibs ont essayé (avec plus ou moins de succès) des traitements, tandis que quelques labos aimeraient bien empocher le gros marché d’un médicament unique… ou d’une obligation vaccinale, si aucun traitement n’est officiellement reconnu…
Mais là on sort de la science pour entrer dans la politique, ce qui n’est pas l’objet du propos
1- Les traitements testés
Ce ne sera pas exhaustif, maintenant c’est utile de voir que plein de trucs ont été testés, et souvent avec succès, mais pas souvent reconnus.
- hydroxychloroquine (HCQ) + azithromycine + zinc
L’ HCQ, un dérivé de la chloroquine elle-même issue de la quinine, fait partie d’une famille d’antipaludéens très utilisés dans toutes les régions infestées par ce fléau qu’est le palu ou malaria.
Lors du SRAS en 2003, il a été observé que l’HCQ semblait avoir des propriétés antivirales très intéressantes, ce qui a été confirmé même par Dr Anthony Fauci en 2005, le responsable de la santé aux USA, aujourd’hui affiché anti-HCQ.
Les médecins chinois lors de la survenue du coco-vide en janvier ont publié leurs résultats sur l’utilisation de l’HCQ avec un antibiotique, l’azithromycine. Ces résultats ont été repris et testés par l’Institut Hospitalier Universitaire de Marseille, qui a confirmé le grand intérêt de cette association en phase virémique de la maladie, soit avant les symptômes tardifs de grosses difficultés respiratoires où le virus a disparu.
Un gros avantage de cette association est que ces molécules sont bien connues (la chloroquine et l’HCQ sont utilisées depuis 70 ans, l’HCQ est la deuxième molécule prescrite au monde après le paracétamol). Il faut bien sûr, face à cette nouvelle maladie, tester quel dosage permet la meilleure efficacité tout en limitant les éventuels risques, d’où le besoin d’études.
Enfin, l’association a parfois été testée (Dr Zelenko) avec du sulfate de zinc qui améliorerait encore l’efficacité. Le zinc est le co-facteur de nombreuses enzymes, souvent en carence, une supplémentation améliore la réponse enzymatique des cellules.

- 2- Remdesivir
C’est un antiviral de synthèse très récent, très coûteux, et qui nécessite un recul circonspect pour son utilisation à grande échelle. Les premiers tests semblent indiquer une faible efficacité et une toxicité importante, ayant provoqué une insuffisance rénale aiguë responsable de la mort des reins de deux patients testés.
En novembre, après que l’Europe achète pour un milliard d’euros de doses, l’OMS déconseille l’utilisation de cet antiviral pour faible intérêt thérapeutique et fort risque de toxicité rénale.
- 3- Combinaisons d’antibiotiques
Des médecins généralistes ont testé chez leurs patients des traitements de bon sens en cas de pneumonie dont des associations d’antibiotiques courants pour lutter contre les surinfections. Même si le public testé a été limité, les résultats semblaient très intéressants. Bon, le conseil de l’ordre des médecins les a remis à l’ordre, plus de nouvelles depuis.
- 4- Vitamine C en IV et vitamine D
Une info précoce d’un infectiologue de Chine, en début d’épidémie à Wuhan, était qu’un traitement à base d’acide ascorbique, la fameuse vitamine C, à haute dose et en IV, aurait eu des effets curatifs inespérés. La vitamine C, anti-oxydant majeur, aiderait à baisser le stress oxydatif lors d’une infection, et renforcerait notre précieux système immunitaire.
Au passage, la vitamine D (produite par notre peau exposée au soleil) serait bénéfique également : sa carence fragiliserait notre système immunitaire.
Utiliser la vitamine C en traitement du Coco Vide (Richard Cheng)
- 5- Plasma
En Italie, des médecins (dont Giuseppe De Donno) ont soigné des malades grâce au sérum de personnes guéries : les anticorps apportés par le plasma savent très bien désactiver le virus. Une info qui mériterait d’être approfondie, surtout dans les pays où le pic est passé et où les nombreux « cas » attestent qu’une grande partie de la population est immunisée et potentiellement donneuse du précieux plasma.
le plasma des guéris pour traiter les patients atteints de Covid-19
Karine Lacombe et le traitement plasma France (au 12 avril)
- 6- Lactoferrine
Elle formerait une barrière naturelle protectrice des muqueuses intestinale et respiratoire contre l’infection et l’inflammation au coco-vide. Transférée par le lait maternel, elle pourrait expliquer pourquoi les jeunes enfants sont si peu touchés. Elle a été utilisée avec succès en Italie, par des chercheurs de l’université de Rome. Une fois de plus, nos frontières n’arrêtent pas que les nuages radioactifs…
- 7- Artemisia annua
Cette plante d’origine chinoise est connue pour guérir du paludisme. Autant dire que Big Pharma ne la voit pas d’un bon oeil : ce n’est pas bon pour la santé de ses dividendes… Une étude scientifique sérieuse en Afrique a même prouvé son efficacité, bottée en touche par l’OMS (cf cette interview sur la question).
Madagascar a sorti son remède, le Covid-Organics, à base de cette plante, par le biais de son Institut Malgache de Recherches Appliquées.
le Covid-Organics, ce remède que Madagascar a validé
Madagascar adopte l’Artemisia pour combattre le Covid-19
- 8- Ivermectine
Cette molécule très utilisée contre les parasites internes et externes, semblerait avoir plus d’un tour dans son sac.
PubMed : études sur l’efficacité de l’Ivermectine contre le coco vide
L’ivermectine semble sérieusement prévenir de la contamination par le coco-vide, et de réduire fortement la mortalité des personnes malades, grâce à ses propriétés immunimodulatrices.
La scandaleuse indifférence à l’efficacité prouvée de l’ivermectine
Depuis la création de ce blog, mi-2020, la situation a beaucoup évolué et l’ivermectine est depuis beaucoup plus utilisée, dans certaines régions voire dans des pays entiers comme stratégie de prévention et de soin. Bien sûr (??), il est botté en touche par l’agence européenne des médicaments, qui lorgne sur les vaccins, autorisés seulement s’il n’y a pas de traitements, ou alors en cas de traitement qui rapporte gros. C’est con, parce que des centaines de milliers de vie pourraient être sauvées rien qu’avec cette solution.

Tahiti Flash a remonté le temps pour nous détailler la saga « Ivermectine » depuis 17 mois : du bon boulot ! On voit tous les espoirs des docteurs qui ont soigné avec, puis le gros oreiller institutionnel plaqué contre leur bouche à l’approche de la sortie des injections…

Une commune et son taote ont le courage de s’opposer au « consensus » en soignant précocément les malades à l’ivermecine, oxygène, Aloe vera, noni, vit D et zinc : une affaire à suivre de près :

La vidéo de Pierre Kory devant le sénat américain est assez éloquente :

- 9- Regeneron
Ce serait le médicament miraculeux qui a remis Trump sur pied en quelques jours. C’est un mélange de 2 anticorps de synthèses, dits « monoclonaux ».

- 10- Avigan (favipiravir)
Utilisé au Japon avec d’excellent résultats, la renommée de ce médicament n’a pas franchi nos frontières.
- Autres…
Agents thérapeutiques potentiels contre COVID-19: ce que nous savons jusqu’à présent
Un docu qui fait le point sur les traitements, qu’ils soient inefficaces, dangereux et imposés (le Remdesivir par exemple) ou interdits et… efficaces : le point de vue de médecins de terrain qui ont osé essayé malgré les interdictions de soigner :

Au final, BEAUCOUP d’autres études concernent beaucoup de molécules.

2- Évaluation des traitements : les études, essais cliniques, etc…
Avant d’utiliser un médicament, de le « mettre sur le marché », son concepteur doit prouver qu’il est efficace et peu dangereux. Il faut que la balance « bénéfice/risque » soit la plus élevée possible.
C’est ce qui se passe aussi lors d’une crise sanitaire comme celle-ci, quand il faut trouver en urgence comment soigner les malades quand on ne connaît pas ce qui se trame : comment le virus est à l’œuvre, ses mécanismes d’action dans le corps, tout ça tout ça…
2-1 types d’étude
En médecine, il existe deux types d’études :
- les essais cliniques ou observationnels, où l’on compare des groupes de patients. Tout le monde est traité : éthiquement ce type d’essai est privilégié lors d’une épidémie inconnue par respect pour les malades.
- les essais randomisés ou expérimentaux. Ils sont considérés comme « ze référence en science », peut-être de manière abusive comme vous le verrez dans la vidéo de l’IHU. Les malades reçoivent soit un placebo, soit un médicament, mais ni l’équipe soignante ni les patients ne savent ce qu’ils prennent (d’où le nom de « essai en double-aveugle »). On peut comparer du coup l’effet propre de la molécule testée (en positif : amélioration clinique comme en négatif : effets secondaire) par rapport au placebo.
Ces essais sont privilégiés pour les dossier de mise sur le marché d’une nouvelle molécule, comme il n’y a pas d’urgence.
2-2 La grosse controverse
Autant les « petits traitements » n’ont pas fait de bruits, étouffés dans l’œuf, autant la chloroquine a jeté un pavé dans la marre du consensus « on n’a pas de traitements efficaces et on attends le vaccin« , relayé par l’OMS, les gouvernements et les médias dominants.
C’est comme si un acharnement implacable s’était abattu sur tous ceux qui annonçaient une bonne nouvelle en ce début de binz sanitaire, à commencer par le plus médiatisé d’entre eux : le directeur de l’IHU, Pr Didier Raoult, l’un des plus éminents infectiologues au monde (si ce n’est le premier, d’après Expertscape) et dont la mortalité de ses très nombreux patients qui sont passés par l’hôpital a été au plus faible.
L’excellent journal France-Soir, l’un des rares à être peu dépendant financièrement des lobbys de tout poil et faisant un excellent travail d’investigation, nous raconte dans le détail les soubresauts d’un des plus grand scandale scientifique de notre époque.

En résumé, quelques faits saillants :
- Pr Raoult reçoit des menaces de mort, l’appel provenait d’un docteur de l’hôpital de Nantes… grassement payé par Gilead, le labo fabriquant le Remdesivir ;
- la première étude de l’IHU montrant que l’HCQ+Az. fonctionne est ridiculisée sous prétexte que ce n’est pas une étude randomisée en double-aveugle ;
- comme Trump puis Bolsonaro applaudissent la nouvelle, ruée vers les pharmacies et appel au calme des autorités pour alerter sur les dangers de l’automédication ;
- même si des articles précédents montre l’innocuité de l’HCQ (ici, là, là et là par exemple), l’OMS soutient maintenant l’opposé inverse : l’HCQ serait toxique pour le coeur.
- quelques études sortent sur l’HCQ, seules celles qui montrent l’inefficacité du traitement sont relayées par les médias ;
- les deux plus grandes revues médicales, the Lancet et the New England Journal of Medecine, publient chacune une étude montrant que l’HCQ est inefficace et dangereuse. Dès le lendemain l’OMS interdit l’HCQ.
Il s’avère que très rapidement, il est vu que ces études sont frauduleuses, les données de départ étant fausses. The Lancet s’excuse de cette énorme bourde, 3 des 4 chercheurs se rétractent, la société Surgisphère à l’origine des données est mouillée dans des conflits d’intérêt énorme et disparaît rapidement ;
Voir l’excellent article de Jean-Dominique Michel, ethnologue de la santé :
Hydroxychloroquine : The Lancet dans de sales draps… - de plus en plus de pays utilisent l’HCQ+Az avec une baisse de la mortalité ;
- l’OMS finance un essai « Recovery« , qui respecte l’étalon-or de l’étude en double aveugle randomisé. Le hic, dans cette étude, l’HCQ+Az est donnée en fin de maladie quand les patients sont intubés, là où le traitement n’est plus utile car le virus a disparu. De plus, la dose utilisée était 4 fois supérieure à la dose utilisée à Marseille, dépassant le seuil de toxicité. Hum…
- les premiers résultats de Gilead avant la sortie du Remdesivir montrent une toxicité rénale… qui n’a pas été relayée par les médias…
Voici une analyse de synthèse des traitements, pour aller droit au but :

Commande européenne de remdesivir: le triomphe de «big pharma» sur Didier Raoult?
Le petit livre blanc au sujet de l’hydroxychloroquine
INTERVIEW : Pr Andrea Savarino, l’hydroxychloroquine objet d’une bataille politique aux USA
La Belgique réhabilite l’hydroxychloroquine
Articles scientifiques :
2-3 Suite du feuilleton Hydroxychloroquine/Remdesivir :
- 26/10/20 : Interdiction de l’utilisation d’hydroxychloroquine à l’IHU Méditerranée
- 26/10/20 : Décision de l’ANSM sur l’hydroxychloroquine et sur le Remdesivir
- 28/10/20 : Didier Raoult va porter plainte pour mise en danger de la vie d’autrui contre l’ANSM
3- Le traitement précoce en pratique
Dans la folie de ce monde, transformé en dictature à ciel ouvert sous nos yeux, des scientifiques indépendants testent des traitements et partagent le fruit de leurs expériences.
La page ReinfoCovid.fr nous propose ainsi la synthèse de leur approche thérapeutique, dans le cadre du traitement précoce.

La fiche synthétique :
Avec le temps, on se rends compte que le conseil donné depuis 1 an et demi est plus que dangereux : « Vous êtes malades ? Prenez du paracétamol et restez chez vous. Quand vous n’arrivez plus à respirer, appelez les urgences ».
Dangereux, bien sûr parce que c’est au début de la maladie que la plupart des traitements trouvés sont le plus efficaces, avant l’emballement du système immunitaire (la fameuse tempête de cytokines).
Dangereux aussi parce que le paracétamol n’arrange rien à l’affaire : s’il diminue la douleur, certes, il neutralise notre stock de glutathion, une molécule antioxydante protectrice de nos cellules et utile pour lutter contre les dégâts du virus :

Contrairement au paracétamol, l’aspirine pourrait être une molécule utile dans l’arsenal thérapeutique, si le corps le permet, bien sûr (car si vous avez un manque de coagulation, ça ne va pas le faire du tout).
La protéine Spike, principal agent pathogène du virus et produit de la vaque-six-nations, entraîne des lésions de la paroi des vaisseaux sanguins, aboutissant à des thromboses, des caillots de sangs dans la circulation. Ces thromboses, fortes en cas de forme avancée de coco-vide, expliquent la difficulté des poumons à amener l’air dans le sang, parce que celui-ci à de plus en plus de mal à circuler. Mais même à petite dose, les micro-thromboses peuvent provoquer de petits accidents circulatoires, là où la circulation va les emmener et boucher les petits vaisseaux. Quand le caillot bouche un vaisseau et que les tissus en aval ne sont plus irrigués, ils meurent, c’est un « accident vasculaire« , un AVC si ça touche le cerveau, un infarctus du myocarde si le cœur est touché, etc. Pas un détail, donc.
C’est là que l’aspirine peut être utile, dans le sens où elle limite la formation de ces caillots problématiques. Un article, synthétisé ici, montre l’intérêt de cette molécule bon marché pour aider dans la thérapeutique, en prévention comme en début de maladie. Une piste à creuser sérieusement.
l’article (en anglais).