
Nous allons aborder ici les mesures sanitaires qui limitent la dissémination du Coco-vide.
D’après OuiQuiPiedA,
La prophylaxie désigne le processus actif ou passif ayant pour but de prévenir l’apparition, la propagation ou l’aggravation d’une maladie.
C’est bien sûr fondamental, lors de l’apparition brutale d’une nouvelle maladie, dont on ne connaît quasiment rien, et qui risque de surcharger les services médicaux d’urgence.
Toutes les pratiques qui ralentiront la dissémination du virus seront ainsi bienvenues, pour le peu qu’elles soient adaptées à la situation au regard de l’évolution des connaissances sur la maladie. « Primum non nocere », d’abord ne pas nuire.
1 – Modéliser la maladie ?
Quand on n’y connaît rien à un nouveau phénomène de santé, les scientifiques tentent d’extrapoler ce qui est connu des autres épidémies, en bâtissant un « modèle épidémiologique », une simulation informatique de la dissémination d’un virus selon des tas de paramètres médicaux et sociaux (notamment les mesures sanitaires prises)
Un paramètre fondamental est le R0 : lorsque l’on modélise la circulation du virus, le R0 correspond au nombre moyen de personnes infectées par un malade dans le cas des épidémies. Plus le R0 est élevé, plus le virus est contagieux.

Ce taux peut évoluer dans le temps : quand la plupart des personnes sensibles ont été touchées, il devient inférieur à 1 et l’épidémie se dissipe d’elle-même.
Il faut BIEN SÛR avoir du recul sur les modèles mathématiques, qui ne sont que ça : des modèles.
analyse fouillée de Konfedera.org sur les modèles épidémiologiques
Dans notre cas, il s’avère que les modèles qui ont servis de base pour les mesures préconisées par l’Organisation Mondiale de Santé ont été… plus que limite…

Le fameux Neil Ferguson, de l’Imperial College of London, n’en est pas à son coup d’essai pour prédire un apocalypse sanitaire : il s’est régulièrement planté d’un facteur 100 à 10 000 sur la fièvre aphteuse, la maladie de la vache folle, la grippe aviaire, la grippe porcine, le SARS (le corona de 2003).
L’OMS, sur ses conseils, a imposé un confinement à la moitié de la planète, confinement que le fameux expert n’a même pas respecté en allant voir plusieurs fois son épouse voire sa maîtresse, ce qui le fera démissionner. Bon, ce n’est pas pour cafter, mais bonjour la recherche de bon sens…
2- Les gestes barrière

On l’aura compris, le virus se transmettant dans les gouttes projetées lors d’éternuements ou de toux, et surtout par le contact des mains, c’est possible de casser la transmission en faisant attention par ces « gestes de protection mutuelle », surtout en présence des personnes sensibles et fragiles, les personnes âgées qui ont déjà plusieurs problèmes de santé.
Il faut noter que le savoir est toujours en cours d’évolution, par exemple cette étude sur les mesures préventives en cas de pandémie de grippe montre que l’hygiène des mains et le port du masque n’ont pas forcément donné les résultats escomptés sur la propagation du virus.
3- le confinement
En général, quand une épidémie débute, on isole les malades pour limiter la dissémination de l’agent infectieux. Le lieu d’isolement s’appelle le lazaret.

Pour le coco-vide, nous avons eu la joie d’expérimenter à très grande échelle le confinement généralisé des populations, sur les conseils de notre bon Fergugusse. Plus personnes ne sort de chez lui, à part le minimum vital.
Confiner des excréteurs de virus avec leurs proches
Là, on a un GROS problème.
Le virus circulant bien plus facilement en espace clos qu’en plein air, en enfermant des personnes contaminées avec leurs proches, cela facilite la contamination de ces derniers.
Cela s’est vu chez les croisiéristes, dans les EHPAD, de manière bien documentée.
Ce que les épidémies des navires de croisière révèlent à propos du COVID-19

Le risque de dérapage démocratique
Le prétexte sanitaire peut donner lieu à des mesures liberticides, pas forcément justifiées scientifiquement. Cauchemar, qu’ô je marre…

Couvre-feu instauré en Polynésie
Coronavirus: le couvre-feu levé par la justice en Polynésie
Des conséquences économiques à n’en plus finir
Alors que les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft) et les grandes surfaces affichent des gains records pendant le confinement, la plupart des indépendants et petites & moyennes entreprises prennent cher.


Insidieuses conséquences sanitaires
La focalisation sur le Coco-vide a été telle que tous les autres problèmes de santé sont passés à la trappe :

- les personnes suivies pour problème de santé chronique ne sont plus allées à l’hôpital (et D’yeux sait que le diabète, l’insuffisance rénale, les infarctus et autres AVC tuent bien plus que le coco-vide),
- les opérations prévues ont été annulées ou repoussées à la Saint Glinglin,
- les dépistages n’ont plus eu lieu.
Nous l’avons déjà vu lors de cette étude (cf article sur la maladie) : le confinement aurait causé plus de morts que le virus lui-même, alors même que nous sommes loin d’en avoir vu toutes les conséquences aujourd’hui.
4- les masques
C’est un GROS dossier, qui mérite un article complet à lieu seul (pour éviter que celui-ci fasse 3 km de long), alors il est développé par là :

En résumé :
- les masques auraient été très utiles en début de circulation du virus, alors qu’ils ont été interdits,
- ils sont quasi-inutiles en fin d’épidémie, alors qu’ils sont obligatoires
- ils sont très utiles pour le personnel soignant en contact rapproché avec les malades excréteurs de virus,
- aucune étude scientifique n’a prouvé qu’ils sont utiles en extérieur,
- leur efficacité repose sur le fait qu’ils soient changés toutes les 2 heures, sans aucun contact avec les mains, principaux vecteurs de transmission du virus, ce qui induit un coût quotidien balaise,
- beaucoup d’études montrent qu’ils sont dangereux lorsque portés quelques heures par jour,
- les conséquences sociales sont désastreuses et participent à baisser l’immunité individuelle comme collective.
5- les vaccins
C’est un dossier plus gros encore, ça se passe par là :

6 – Une prévention intelligente
L’unité COMETE (Covid Marseille Environnemental Testing Expertise) a une grosse expérience, très concluante, de prélever les eaux usées pour remonter la piste du virus et orienter le dépistage là où il est le plus urgent, par exemple dans les collectivités.
Cet exemple très inspirant bénéficierait à essaimer dans les autres départements.
7 – Traitement des bâtiments aux UltraViolets
En prévention toujours, pour décontaminer les bâtiments fréquentés par du public : Voir ici